Pavel Gomziakov, l'École russe du violoncelle
Série « Grands interprètes » : l’école russe
Récemment mis à l’honneur grâce au Concours Reine élisabeth, le violoncelle a permis d’y découvrir de nombreux jeunes artistes et en particulier les héritiers de la tradition française. Grande absente du concours, c’est l’école russe qui brillera le vendredi 13 octobre à 20 heures à la Salle Philharmonique de Liège, avec la présence de Pavel Gomziakov, dans le Premier Concerto de Saint-Saëns (qu’il a enregistré avec l’Orchestre Philharmonique de Kansai, sous la direction d’Augustin Dumay).
Musicien russe, Pavel Gomziakov fut l’élève de Dmitri Miller à Moscou, Natalia Schakhovskaya à Madrid puis Philippe Muller à Paris. Repéré en 2008 par Maria João Pires avec qui il a enregistré un disque Chopin chez Deutsche Grammophon (nominé en 2009 pour le Grammy Award), il a notamment été invité par Valery Gergiev aux Nuits Blanches à Saint-Pétersbourg, ou encore à plusieurs reprises par le Chicago Symphony Orchestra.
partie de tenNis…
Dirigé par Samuel Jean, l’Orchestre Philharmonique Royal de Liège, dont de nombreux chefs soulignent l’identité sonore unique, au carrefour des influences française et germanique, a choisi un programme qui éclaire cette fois son versant français. Créée en 1951, la Première Symphonie de Dutilleux procède d’une « transition entre le monde réel et l’imaginaire, un peu comme la naissance et le déroulement d’un rêve ». Quant aux Jeux de Debussy, il s’agit d’une « apologie plastique de l’homme de 1913 », pour laquelle il imagine une partie de tennis à trois, où une balle s’égare, prétexte à des jeux de séduction. « Poème dansé » composé en 1912-1913 pour les Ballets Russes de Diaghilev et créé en mai 1913 sur une chorégraphie de Nijinski, Jeux est reconnu aujourd’hui comme l’une des œuvres les plus modernes et complexes de Debussy et déploie toute la panoplie de timbres de l’orchestre.
À 18h45 : Rencontre avec Samuel Jean (Stéphane Dado, présentation)