« Piano 5 étoiles » : Lars Vogt gravit deux sommets
Pour ouvrir la saison de récitals de piano à la Salle Philharmonique, le pianiste allemand a choisi les Variations Goldberg de Bach et la 32e Sonate de Beethoven. Un récital exclusif en Belgique, à découvrir le 15 octobre, à 16h.
une vision épurée
« Une aveuglante clarté polyphonique, une simplicité clinique, cette façon aussi de garder quelque chose de la précédente variation dans celle qui suit – un accent, un modelé, une articulation. » (Le Monde).
Le dimanche 15 octobre à 16 heures à la Salle Philharmonique de Liège, la série « Piano 5 étoiles » accueille le pianiste Lars Vogt, présent sur la scène internationale depuis plus de vingt ans, en récital, en musique de chambre (avec Christian Tetzlaff, Ian Bostridge…) mais aussi comme chef d’orchestre. Lars Vogt nous offre sa vision de deux sommets absolus du répertoire pour piano : les Variations Goldberg de Jean-Sébastien Bach et la Sonate n° 32 opus 111 de Beethoven, deux œuvres qu’il a d’ailleurs enregistrées.
Ce qu’il en dit :
Des Variations Goldberg, Lars Vogt aime à souligner la fondamentale joie de vivre : « C’est une merveilleuse philosophie de vie de se dire : nous avons la joie comme fondement et nous pouvons rendre grâce pour la vie. […] Je pense Bach s’est bien amusé en écrivant cela ; on l’entend dans sa musique. Bien sûr, il y a quelques irruptions dramatiques et, de temps à autre, une grande tristesse, mais ce sont les éléments positifs et optimistes qui dominent. ».
Lars Vogt met ces Variations Goldberg en miroir avec d’autres sublimes variations, celles qui referment l’ultime sonate pour piano de Beethoven, œuvre qui a eu une influence décisive sur son parcours musical… et humain. « Je n’avais que 17 ans lorsque Karl-Heinz Kämmerling, mon professeur au Conservatoire de Hanovre, m’a demandé de la travailler. En étudiant cette pièce centrale de la littérature musicale, je me suis rendu compte à quels mondes vastes, indescriptibles et mystiques, la musique pouvait nous introduire. Plus que par aucune autre pièce, j'ai appris au sujet de la vie, de la transcendance, et peut-être même de Dieu. C’est pour cette raison que je la place personnellement au-dessus de toute autre musique. Le génial Beethoven fut l’un de ces rares individus, dans l’histoire humaine, qui parvint à nous rapprocher un tant soit peu de la vérité de l’Existence et de l’Au-delà. »