Après la romance

Le critique du magazine musical Papageno était présent au concert de l'OPRL à Veszprém. Il livre un compte rendu élogieux de la soirée.

 

[…]  Outre le soliste, Gergely Madaras mérite également d'être félicité pour le fait que l'œuvre ne s'est pas disloquée, que le tableau s'est assemblé à partir des minuscules pièces de la mosaïque, comme je ne l'avais peut-être jamais entendu auparavant. J'ai l'impression qu'après cette production, j'ai une vision différente de cette œuvre.

[…] Une fois de plus, je ne peux que dire le plus grand bien de l'orchestre : je pourrais souligner les magnifiques solos des vents, mais je n'ai jamais entendu les autres vents les accompagner et faire de la musique de chambre avec eux d'une aussi belle manière. La clarinette basse derrière le cor, le basson derrière le cor anglais, et les autres. Si je devais utiliser une analogie avec le football, je dirais qu'un bon joueur ne joue pas seulement bien lorsque c’est lui qui a le ballon. Et puis il y a les cordes, qui, à la fin du concert, me semblaient presque être comme mes amis, et les formidables cuivres, harpe et timbales. Ce sont tous des solistes et des chambristes, des individus et des joueurs d'équipe. Et le public l'a senti aussi, qui ne voulait pas les laisser s’en aller, même après le bis de Fauré.

Je ne sais pas où cet orchestre belge devrait être classé « officiellement ». À Veszprém, il était certainement l'un des meilleurs et des plus sympathiques ensembles au monde. » 

Mesterházi Gábor, Papageno, 26 novembre 2024
 

Accéder à la critique intégrale (en hongrois)

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gergely