
Ivan Karizna
Né dans une famille de musiciens, Ivan Karizna est diplômé de la classe de Jérôme Pernoo au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris. À seulement 19 ans, il décroche le Troisième Prix au Concours Tchaikovsky en 2011. Il a également remporté les premiers prix des concours internationaux Umanitaria à Milan en 2015 et Luis Sigall au Chili en 2016. Il s’est déjà produit en soliste avec plusieurs orchestres renommés tels que le Mariinsky Theatre Symphony Orchestra, les orchestres philharmoniques de Saint-Pétersbourg et de Strasbourg et le Slovenian Radio Symphony Orchestra. Ivan Karizna a aussi pris part à de nombreux festivals, notamment le Yuri Bashmet International Music Festival et le Festival International de Colmar. Depuis 2016, il étudie à la Kronberg Academy avec Frans Helmerson.
Instrument : Gand & Bernardel Frères
Ce qu'en dit la presse :
« Le candidat biélorusse ne déçoit pas les attentes. Ivan, du rêve ! […] Karizna est un modèle de plénitude et de sincérité. Il vit et respire la musique par tous les pores de sa peau. » (Nicolas Blanmont, lalibre.be, 03/06/2017)
« Dès sa prestation du premier tour, nous avons fait de ce Biélorusse de 25 ans notre incontestable coup de cœur […] Techniquement, ce violoncelliste biélorusse, issu d’une famille de musiciens, est un super-doué mais ce n’est qu’une fois assurée cette suprématie que commence le véritable plaisir, dans un mélange de style assumé et d’imagination recréatrice, le tout propulsé par une générosité débordante et un bonheur de jouer, dans tous les sens du terme. » (Serge Martin, Lesoir.be, 04/06/2017)
« Lors du premier tour, le Biélorusse Ivan Karizna, 25 ans, fut parmi les candidats les plus marquants et son approche de la Suite n° 6 de Bach suffit à le faire comprendre : le jeune musicien s’y glisse comme si elle existait de toute éternité. Naturel, simplicité et effacement de sa subjectivité – trait paradoxal a priori – semblent guider sa position d’artiste, ce qui s’inscrit dans le droit fil des intentions de Prokofiev lorsqu’il composa sa sonate op. 119. Avec Takashi Sato au piano, Ivan en donne une lecture à la fois évidente et toute neuve, notamment par la fluidité du discours, la beauté des sonorités, lumineuses plutôt que brillantes, et l’incroyable liberté que lui permettent ses moyens techniques illimités. » (Martine D. Mergeay, La Libre, 18/05/2017)