Madaras et Murgia ont fait un bel enfant

« Gergely Madaras avait annoncé la couleur : réveiller le pouvoir infini de la musique dite “classique” en l’associant à d’autres arts. […] Deux éléments assurent la continuité : la musique de Prokofiev et le texte de Shakespeare. Même en discontinu, même caviardé, même en italien ou en français, chaque apparition de ce texte crée un choc par ses ramifications infinies et cette façon de relier l’intime de chacun à l’histoire de toute l’humanité.[…] Les différents niveaux de narration ne tardèrent pas à s’organiser entre eux, magnifiés par la direction d’un chef omniprésent, à son pupitre et à l’écran, tour à tour tutélaire ou fantomatique, réel ou rêvé. Un des Romeo de l’affaire. »

Martine Dumont-Mergeay, La Libre, 1er février 2020

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OPRL Roméo et Juliette