Diplômé du Conservatoire Royal de Bruxelles (classe de Dina Grossberger, 2012) et fort de nombreuses années en tant que soliste auprès de chefs tels que William Christie, Philippe Herreweghe, Hervé Niquet, Christophe Rousset et bien d’autres, Reinoud Van Mechelen fonde, en 2016, l’ensemble a nocte temporis. Parallèlement, il chante en soliste pour des institutions aussi prestigieuses que l’Orchestre Philharmonique Royal de Liverpool, l’Orchestre Royal du Concertgebouw d’Amsterdam, l’Orchestre de la Radio bavaroise, l’Opéra national de Bordeaux, le Festival d’Aix-en-Provence, l’Opéra de Zurich, l’Opéra de Dijon, le Théâtre Royal de La Monnaie, la Staatsoper de Berlin, l’Opéra de Toulon, le Théâtre des Champs-Élysées…

Fondé en 2016, par Reinoud Van Mechelen, l’ensemble a nocte temporis (« Depuis la nuit des temps ») se produit à Bruxelles (Bozar), Bruges (MAfestival), Anvers (Festival van Vlaanderen), Amsterdam, Varsovie, Pavie, Paris, Montpellier (Festival Radio France), à la Chapelle Royale du Château de Versailles… À ce jour, l’ensemble a enregistré quatre disques chez Alpha Classics, largement acclamés par la critique (« Choc » de Classica, Diapason d’Or, Prix Caecilia) : Erbarme dich (airs de J.-S. Bach pour ténor et flûte, 2016), Clérambault, cantates françaises (2018), The Dubhlinn Gardens (musique irlandaise du XVIII^e siècle au carrefour du folk et de la musique baroque, 2019) et Dumesny, haute-contre de Lully (2019). www.anoctetemporis.org

Formé à l’École des Beaux-Arts d’Athènes, le peintre grec Anargyros Paschalis a reçu des bourses d’État au début de ses études et a continué à recevoir la reconnaissance pour son travail. Il expose en Grèce et à Shanghai. Il explique : « Mon travail est une tentative de présenter une peinture de type métaphysique qui s’inspire de son fondateur, Giorgio De Chirico. Pour cette raison, mes personnages sont moulés avec de la lumière et de l’ombre et ils se déplacent dans un espace qui semble expressionniste ou imaginaire. Leurs mouvements et leurs positions sont un peu hésitants en raison de l’inconnu qui nous attend. Mais à la fin, ils osent se balancer sur une corde ou parmi les ruines, et se voir face à face. » http://paschalis.atspace.com/files/artist.htm

Né à Paris, où il vit actuellement, Emmanuel Carlier est photographe de profession. Son travail a pour thème principal la relation entre l’image et le temps. En 1989, il présente au Grand Palais à Paris une sculpture vidéo monumentale intitulée Le Temps désanamorphosé. En 1992, il met au point un procédé original appelé Bullet time (« le temps d’une balle ») qui permet, avec 50 appareils photos disposés le long ou autour de l’action, d’évoluer dans l’espace sans évoluer dans le temps, procédé repris de nombreuses fois en tant qu’effet cinématographique, notamment dans le film Matrix (1999). Depuis 1993, il collabore avec La Fura dels Baus, créant des vidéos pour des performances, pièces de théâtre, des pièces symphoniques ou encore des opéras.

Carlus Padrissa est l’un des six directeurs artistiques de La Fura dels Baus. Il a été le moteur de la participation de la compagnie à la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Barcelone, en 1992. Les travaux de Padrissa à l’opéra, en collaboration avec Àlex Ollé et l’artiste plasticien Jaume Plensa, s’étendent à une vingtaine d’ouvrages pour Festival de Salzbourg, la Biennale de la Ruhr, l’Opéra de Paris, le Liceu de Barcelone, l’Opéra d’État de Bavière, le Lincoln Center de New York, La Scala de Milan, le Mariinsky de Saint-Pétersbourg, l’Opéra de Cologne… L’un des projets les plus ambitieux de La Fura fut de convertir le navire Naumon en un centre de performance flottant moderne, qui a navigué de l’océan Atlantique jusqu’à la mer de Chine, via la Méditerranée.

Fondée en 1979 à Barcelone, la compagnie La Fura dels Baus (« Le furet des taureaux ») a développé son propre langage, son style et son esthétique, basés sur une création collective. Depuis les années 1990, elle œuvre dans les domaines du théâtre écrit, du théâtre numérique, de l’opéra, des méga-shows et du cinéma. Elle continue à évoluer sans relâche, à expérimenter et à chercher de nouveaux terrains. Parmi leurs réalisations les plus marquantes, citons la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Barcelone (1992), le passage à l’an 2000, La Divine comédie (Florence, 35.000 spectateurs), divers projets pour de grandes marques, mais aussi la mise en scène de nombreux opéras sur les cinq continents. www.lafura.com

Née en 1995, Sarah Hamaz commence le piano à dix ans, dans la classe d’Anne Chapeau à l’Académie Grétry de Liège. En 2013, elle entre à l’IMEP (Namur), dans la classe de piano de Fabian Jardon. Elle est titulaire d’un Master spécialisé en piano et termine cette année un Master didactique en piano ainsi qu’en formation Musicale. Elle a eu l’occasion de recevoir les conseils de Roberto Girordano, Jacqueline Lecarte, Jean-Claude Vanden Eynden… Elle a également suivi des cours de musique de chambre, notamment auprès de Hanxiang Gong et Gilles Millet.

Né en 1995, Alexandre Bughin est un violoncelliste belge formé aux Conservatoires d’Anvers (avec Justus Grimm) et de Münster (avec Matias de Oliveira Pinto). Premier Prix au concours « Grand Prize Virtuoso » à Bruxelles, il a été membre de l’Orchestre des Jeunes de l’Union Européenne (EUYO) entre 2017 et 2018, avec lequel il a participé à des projets au sein de l’orchestre sous la baguette de Vasily Petrenko, Manfred Honeck et Gianandrea Noseda, dans toute l’Europe. Il joue et effectue des remplacements dans de nombreux ensembles et orchestres en Belgique. Comme chambriste et soliste, il a participé à de nombreux festivals en Belgique et à l’étranger, notamment en duo avec le pianiste Nicolas Paternotte et la saxophoniste Andrea Van Acker.

Ayant commencé ses études supérieures de violon au Conservatoire Royal de Mons (Arts²), Laura Marchetti obtient Master didactique à l’IMEP, en 2017, dans la classe de violon d’Igor Tkatchouk. Par le biais de différents projets de musique de chambre et d’orchestre, elle s’intéresse aussi à l’alto et obtient dans cette discipline un Master spécialisé, dans la classe de Ning Shi, en 2019. Elle poursuit actuellement sa formation auprès de ce dernier et de Tine Janssens. Elle a effectué une série de concerts en Italie au sein du Perugia Festival Orchestra et joue régulièrement à l’ORW-Liège. Passionnée par la transmission de la musique, elle a donné cours à l’Académie de musique d’Ath, à l’ASBL Les Ateliers Musicaux de Namur et à l’ASBL Dubbl’arts à Mariembourg.

Née à Bruxelles, en 1996, Souad Bahbah entre à cinq ans à l’Académie intercommunale de Saint-Josse-ten-Noode et Schaerbeek, où elle baigne dans le milieu artistique et multiplie les activités. Après dun Deuxième Prix au Concours Belfius, en 2014, elle entre à l’IMEP (Namur) dans la classe de violon de Marc Danel. En septembre 2016, elle poursuit ses études dans la classe d’Igor Tkatchouk et elle obtient son Bachelier avec grande distinction. À 10 ans, Souad se lance dans la musique de chambre et commence le quatuor à cordes avec ses frères et sœurs. Elle a l’occasion d’approfondir son expérience à l’IMEP, avec Hanxiang Gong, Gilles Millet et Sophie Hallynck, mais aussi dans des masterclass, avec le Quatuor Danel et le Quatuor Zemlinsky.

Né à Concepcion, au Chili, Jorge Robles commence le violon à 11 ans à l’École d’art Claudio Arrau, dans la ville de Coquimbo. Il pousuit sa formation au Conservatoire de l’Université Catholique de Valparaiso, puis à 19 ans, au Conservatoire de Boulogne-Billancourt, à Paris, où il étudie avec Agnès Reverdi. Il obtient son diplôme d’études musicales au Conservatoire Edgar-Varèse de Gennevilliers dans la classe de Manuel Solans. Actuellement, il est en Bachelier 2 à l’IMEP (Namur), dans la classe de Marc Danel. Il a eu l’occasion de jouer avec plusieurs orchestres, dont l’Orchestre des Amériques, l’Orchestre français des jeunes ainsi que le Nationaal Jeugd Orkest.

Né en 1996, à Tel-Aviv, descendant des légendaires pianistes Heinrich et Stanislav Neuhaus, Adi commence son éducation musicale à cinq ans avec sa mère Irina et son père Heinrich. Il poursuit sa formation à Jérusalem et lors de masterclasses avec Murray Perahia, Yefim Bronfman, Maria João Pires, Andras Schiff et Emmanuel Ax, ainsi qu’auprès de Klaus Hellwig à l’Université des Arts de Berlin. Premiers Grands Prix des Concours d’Ashdod (Israël, 2013) et Scriabin de Moscou (2010), il acquiert rapidement une réputation de jeune virtuose au potentiel exceptionnel. Invité des plus grandes salles d’Europe et des États-Unis, il se produit en soliste avec les orchestres d’Alicante, Tbilisi, Moscou, Jérusalem, Ashdod… sous la direction de Lahav Shani, Frédéric Chaslin…

Né en 1971, à Paris, Xavier Phillips étudie le violoncelle au Conservatoire de Paris avec Philippe Muller puis poursuit sa formation pendant 12 ans avec Mstislav Rostropovitch. Il joue avec la plupart des grands orchestres européens et américains, sous la baguette de chefs tels que Riccardo Muti, Valery Gergiev, Christoph Eschenbach, Paavo Järvi… Il a notamment enregistré l’œuvre pour violoncelle et piano de Beethoven avec le pianiste François-Frédéric Guy (Aparté/Evidence), le Concerto n° 1 de Chostakovitch avec Les Dissonances et Tout un monde lointain d’Henri Dutilleux avec l’Orchestre Symphonique de Seattle et Ludovic Morlot. Depuis 2013, il est professeur à la Haute École de Musique de Lausanne. Il joue un violoncelle de Matteo Gofriller de 1710.

Née en 1984, à Munich, Lena Neudauer commence le violon à trois ans et donne son premier concert avec orchestre à dix ans. L’année suivante, elle entre au Mozarteum de Salzbourg, où elle travaille avec Helmut et Thomas Zehetmair, puis avec Christoph Poppen. Elle reçoit aussi les conseils de Félix Andrievsky, Ana Chumachenco, Midori Goto, Nobuko Imaï et Seiji Ozawa. Lauréate du Concours Léopold Mozart d’Augsbourg (quatre Prix, 1999), elle a enregistré notamment l’intégrale pour violon et orchestre de Schumann et l’intégrale des concertos de Mozart, avec l’Orchestre de la Radio de Sarrebruck. Depuis 2016, elle professeur de violon à la prestigieuse Hochschule für Musik de Munich. Elle joue un violon de Lorenzo Guadagnini de 1743. www.lena-neudauer.de