Tamala :
Mola Sylla, chant, xalam
Bao Sissoko, kora
Wouter Vandenabeele, violon
Le groupe Tamala (« voyageurs »), à l’image de son nom, explore les infinies possibilités de la rencontre entre les instruments et les univers musicaux du trio. Guidés par une alchimie musicale naturelle, les musiciens de Tamala oscillent avec aisance entre tradition et innovation, force et subtilité, rêve et réalité. Au-delà de leur entente musicale, les musiciens partagent aussi des valeurs qu’ils ont décidé de défendre grâce à leur musique. Ils soutiennent une école au Sénégal, ce qui leur a valu le surnom d’« Ambassadeurs de Ceppe ».
Ô-Celli c’est une aventure humaine initiée par Sébastien Walnier et Alexandre Beauvoir, qui ont réuni autour d’eux des violoncellistes solistes d’orchestres ou chambristes, qui partagent la même passion pour leur instrument. La vibration unique de cet instrument multiplié par huit donne une dimension de cathédrale sonore aux œuvres arrangées et revisitées par les musiciens. Cet ensemble aime aussi susciter la création d’œuvres originales. Depuis 2011, l’année de leurs premiers concerts, les Huit de Bruxelles ont un maître mot : le plaisir ! Celui qu’ils prennent ensemble sur les routes et les scènes d’Europe et d’outre Atlantique, celui qu’ils voient dans les yeux du public, et celui qu’ils ont à continuer de bâtir de nouveaux projets. www.o-celli.com
Formé auprès d’Antoine Geoffroy-Dechaume (clavecin), William Christie (chant baroque), Xavier Depraz (art lyrique) et René Jacobs (Studio Versailles Opéra), Jérôme Correas est membre des Arts Florissants (1989-1993) puis chante en soliste sous la baguette de nombreux chefs. En 2001, il se tourne vers la direction d’orchestre et fonde Les Paladins. Sa démarche artistique innovante est fondée sur la théâtralité de la voix et les rapports entre musique et arts de la scène. Jérôme Correas est également invité à diriger de nombreux orchestres en France et à l’étranger. En 2022, il est nommé professeur de chant baroque au CRR de Paris avec lequel Les Paladins poursuivent une collaboration d’insertion professionnelle pour les jeunes chanteurs et instrumentistes.
En 2001, Jérôme Correas fonde Les Paladins (du nom de la dernière œuvre lyrique de Rameau), ensemble instrumental avec lequel il explore les répertoires dramatiques des XVIIe et XVIIIe siècles. Passionné par la scène, il entreprend dès lors une recherche sur la théâtralité de la voix et l’expressivité des instruments, dans le répertoire lyrique comme dans la musique religieuse. Les Paladins collaborent ainsi avec des metteurs en scène venant d’horizons artistiques divers (théâtre, vidéo, marionnette, danse, cirque). Ils se produisent dans des effectifs à géométrie variable allant du quatuor à l’orchestre mozartien, en France et à l’étranger. Ils enregistrent avec Arion, Pan Classics, Ambronay Editions, Naïve, Cypres Records, Alpha Classics et B Records. www.lespaladins.com
Les Paladins bénéficient du soutien du Ministère de la Culture (DRAC Ile-de-France), du Conseil régional d’Île de France, des Conseils départementaux de l’Essonne et du Val de Marne, du Centre national de la musique et de l’Adami. Les Paladins sont en résidence au Théâtre de Corbeil-Essonnes et en résidence territoriale à Ivry-sur- Seine (ville et conservatoire de musique et de danse). Ils sont artistes associés au Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines - Scène Nationale, à l’Opéra de Massy et à la Fondation Singer-Polignac.
Harpiste de formation, Sandrine Piau s’oriente rapidement vers le chant baroque, dont elle devient une icône sous la baguette de William Christie, Philippe Herreweghe, Christophe Rousset, Ton Koopman, René Jacobs, Marc Minkowski, Gustav Leonhardt, Nikolaus Harnoncourt… Elle aborde aussi avec brio Mozart, Offenbach, Debussy, Poulenc, Britten et la création contemporaine. Sandrine Piau a une vaste discographie et enregistre désormais exclusivement pour Alpha Classics. En 2020-2021, elle a entamé une tournée de concerts pour présenter ses deux derniers disques : Rivales (avec le Concert de la Loge et Véronique Gens) et Enchantresses (avec Les Paladins et Jérôme Correas), qui met en avant les femmes dans la musique de Haendel. www.sandrinepiau.com
Lauréat du concours de direction d’opéra « Blue Danube Musik Impresario » (Vienne), Anthony Gabriele est l’un des meilleurs chefs en « ciné-concert » (Psychose, Un Américian à Paris, Singin’ in the Rain, Le Magicien d’Oz, E.T., l’extra-terrestre, Home Alone, Jurassic Park, Les Chevaliers de l’Arche perdue, La Belle et la Bête de Disney, Apollo 13, Retour vers le futur, Les Lumières de la ville de Chaplin, West Side Story, Superman et Moby Dick). En 2022, dans le cadre des célébrations du 60e anniversaire de la franchise James Bond, il a dirigé l’Orchestre Philharmonique Royal de Londres pour des représentations de Casino Royal en concert, Skyfall en concert et la première mondiale de Spectre en concert, au Royal Albert Hall de Londres. www.maestrogabriele.com
Réalisateur et vidéaste belge né à Bruxelles, co-fondateur du projet « Des Blocs », Dimitri Petrovic, fait partie du collectif Les Meutes. En parallèle à ces études de cinéma à l’INRACI, il entame son premier documentaire Gesu Squat sur la vie des occupants du squat du Gesù, à Bruxelles. The Way Back (Prix des Jeunes 2019 des Escales Documentaires) suit le trajet à rebours de Hussein Rassim, réfugié irakien arrivé à Bruxelles en 2015. Également vidéaste pour les arts scénique, il a assisté Giacinto Caponio pour de nombreux spectacles de Fabrice Murgia (Children of Nowhere, Black Clouds, Karbon Kabaret, Sylvia…) et a signé des créations vidéos pour des metteurs en scène aussi variés que Milo Rau, Frédéric Dussenne, Ifeoma Fafunwa et Guy Regis Jr.
Formée au Conservatoire de Bruxelles (Premier Prix, 2002), Karen De Paduwa enchaîne les spectacles au Canada, en France et en Belgique. Après avoir joué 350 représentations d’un spectacle Jeune Public, elle joue dans Phèdre de Racine au Varia, Hôtel du Libre Échange de Feydeau, Le Géant de Kaillass par la Compagnie Arsenic, Frankenstein à l’Abbaye de Villers-la-Ville, Les Géants de la Montagne de Pirandello aux Théâtre des Martyrs… Au Théâtre Royal du Parc, elle joue dans de nombreuses pièces (L'Odyssée, Les chevaliers de la table ronde, Peter Pan, Pinocchio, Paris Cancan). Côté télévision, elle participe au Grand cactus durant de nombreuses années. Actuellement, elle est sociétaire de l'émission Culture club sur la RTBF.
Le 5 mai à Liège, le 7 mai à Charleroi, Tchaïkovski et Chopin, les deux lions slaves du romantisme, s’affrontent sous la baguette enflammée de John Axelrod.
Le 29 avril, Gergely Madaras et la violoniste Liza Ferschtman s’emparent d’une œuvre écrite pour le grand virtuose Joseph Joachim qui exerça une influence majeure sur l’art de Brahms.
La chargée de l'action culturelle de l'OPRL, Fanny Gouville, et le chef assistant, Laurent Zufferey évoquent le festival jeunes publics de l'Orchestre.
Le 2e soliste des violoncelles de l’OPRL souhaite honorer le 150e anniversaire de la naissance du compositeur liégeois, à l'affiche d'un Happy Hour 100% Jongen, le 18/04.
Le 23 avril, l’un des géants de l’école russe du piano, fait ses débuts à la Salle Philharmonique dans Mompou et Scriabine. Il s'est confié à l'OPRL sur le choix de son programme.
Votre récital est dédié à Alicia de Larrocha, qui fut très proche du compositeur et pianiste espagnol Federico Mompou. Que représente-t-elle pour vous et pourquoi l’avoir choisie comme figure tutélaire de ce concert ?
Parce que cette année, Alicia de Larrocha aurait eu 100 ans ; je voulais rendre hommage à cette grande personnalité de la musique en Espagne et dans le monde entier. Je vis depuis longtemps en Espagne, c’est pourquoi le nom d’Alicia de Larrocha est symbolique pour moi… J’ai eu la chance de la rencontrer personnellement plusieurs fois. Évidemment, les rencontres avec de telles personnalités marquent à vie les jeunes musiciens. Elle donnait des masterclasses à la Escuela Superior de Música Reina Sofía à Madrid, où j’étais étudiant à l’époque. Elle est venue aussi à mes débuts au Carnegie Hall de New York, en 1998…
La musique de Federico Mompou vous habite depuis longtemps ; vous lui avez notamment consacré un enregistrement paru en 2013. On le définit souvent comme un compositeur mystique et énigmatique, chez qui le lien entre silence et musique occupe une place centrale. Comment aborder pianistiquement son œuvre ?
Oui, effectivement, la découverte de la musique de Mompou, que je ne connaissais pas auparavant, m’a marqué pour toujours. Cette musique est très proche de ma personnalité. Justement, il ne faut pas l’aborder sur le plan pianistique, mais sur le plan purement spirituel. Les moyens pianistiques en découleront d’eux-mêmes... Si nous ne ressentons pas la vibration sonore du silence en nous (chose difficile dans ce monde de bruit constant !), il est vain de chercher à interpréter ses œuvres. C’est tout un chemin, une immersion dans les profondeurs de soi-même et à la fois de l’éternité, dans l’atome et dans l’espace… Sa musique est comme une oasis de silence dans le monde actuel. C’est pourquoi je pense qu’il est important de partager ces moments avec le public, comme contrepoids à la vie actuelle. S’il ressort du concert renouvelé, rechargé, j’aurai le sentiment d’une mission accomplie…
Est-ce que le pianiste doit ici chercher une autre forme de virtuosité, celle qui fait résonner… l’indicible ?
Exactement ! Et le piano est un instrument aux capacités infinies pour cela. Il faut juste que le pianiste soit sur la même longueur d’ondes que l’univers du compositeur. N’oublions pas que l’on appelle cet instrument « piano » et non « forte », comme souvent on l’entend…
L’univers de Scriabine est extraordinairement riche et varié, avec une évolution importante au fil des décennies. Quelle(s) facette(s) de son œuvre souhaitez-vous partager avec le public ?
Mon programme est construit de façon à montrer ce cheminement de Scriabine, en commençant par des miniatures romantiques « chopiniennes » et en allant vers « la flamme » des œuvres tardives, influencées par ses idées philosophiques et mystiques, qui tentent de mener l’auditeur à la transcendance, à la fusion des perceptions sensorielles...
Au fil du temps, vous avez évolué dans vos choix artistiques, en délaissant les programmes de virtuosité pyrotechnique au profit d’œuvres profondes, intenses, habitées par une recherche d’absolu (Schubert, Scriabine, Brahms, Mompou). Cela a-t-il été progressif ?
Bien sûr, comme toute personne, j’ai évolué au cours de ma vie, je ne peux pas le nier… Mais cette évolution a été encore plus marquée par les contraintes de la vie du jeune musicien que j’étais, projeté dans le circuit des concerts au début de sa carrière, grâce à sa virtuosité hors norme. C’est ce qui se vendait bien et, à l’époque, on ne m’a pas laissé la possibilité de composer les programmes à mon goût… Je me rappelle toujours ces tournées sans fin aux États-Unis où l’on me reprochait des programmes contenant trop d’œuvres dans des tonalités mineures et pas assez virtuoses… Aujourd’hui, heureusement, je n’interprète que ce que j’ai envie de jouer, et je me sens plus épanoui…
Dans un monde toujours plus rapide et bruyant, la quête de silence et de poésie est-elle une réponse à la crise de notre époque ?
Oui ! Je considère que c’est la mission ultime de l’art et de l’artiste…
Dans le cadre de L'orchestre à la portée des enfants, le metteur en scène Bernard Cogniaux livre une relecture de Cendrillon à la lumière de la sensibilité d’aujourd’hui.
Cheffe d'orchestre, spécialiste et compositrice de musiques de jeu vidéo, la musicienne irlandaise explique dans le détail sa passion pour ses divers métiers.