Lauréat du concours de direction d’opéra « Blue Danube Musik Impresario » (Vienne), Anthony Gabriele est l’un des meilleurs chefs en « ciné-concert » (Psychose, Un Américian à Paris, Singin’ in the Rain, Le Magicien d’Oz, E.T., l’extra-terrestre, Home Alone, Jurassic Park, Les Chevaliers de l’Arche perdue, La Belle et la Bête de Disney, Apollo 13, Retour vers le futur, Les Lumières de la ville de Chaplin, West Side Story, Superman et Moby Dick). En 2022, dans le cadre des célébrations du 60e anniversaire de la franchise James Bond, il a dirigé l’Orchestre Philharmonique Royal de Londres pour des représentations de Casino Royal en concert, Skyfall en concert et la première mondiale de Spectre en concert, au Royal Albert Hall de Londres. www.maestrogabriele.com
Réalisateur et vidéaste belge né à Bruxelles, co-fondateur du projet « Des Blocs », Dimitri Petrovic, fait partie du collectif Les Meutes. En parallèle à ces études de cinéma à l’INRACI, il entame son premier documentaire Gesu Squat sur la vie des occupants du squat du Gesù, à Bruxelles. The Way Back (Prix des Jeunes 2019 des Escales Documentaires) suit le trajet à rebours de Hussein Rassim, réfugié irakien arrivé à Bruxelles en 2015. Également vidéaste pour les arts scénique, il a assisté Giacinto Caponio pour de nombreux spectacles de Fabrice Murgia (Children of Nowhere, Black Clouds, Karbon Kabaret, Sylvia…) et a signé des créations vidéos pour des metteurs en scène aussi variés que Milo Rau, Frédéric Dussenne, Ifeoma Fafunwa et Guy Regis Jr.
Formée au Conservatoire de Bruxelles (Premier Prix, 2002), Karen De Paduwa enchaîne les spectacles au Canada, en France et en Belgique. Après avoir joué 350 représentations d’un spectacle Jeune Public, elle joue dans Phèdre de Racine au Varia, Hôtel du Libre Échange de Feydeau, Le Géant de Kaillass par la Compagnie Arsenic, Frankenstein à l’Abbaye de Villers-la-Ville, Les Géants de la Montagne de Pirandello aux Théâtre des Martyrs… Au Théâtre Royal du Parc, elle joue dans de nombreuses pièces (L'Odyssée, Les chevaliers de la table ronde, Peter Pan, Pinocchio, Paris Cancan). Côté télévision, elle participe au Grand cactus durant de nombreuses années. Actuellement, elle est sociétaire de l'émission Culture club sur la RTBF.
Née en 2000, Sarah Bayens étudie le violon à Turnhout avec Koen Rens puis au Conservatoire de Bruxelles avec Shirly Laub. Elle a suivi des masterclass avec Barnabas Kelemen, Hilary Hahn, Patricia Kopatchinskaja, Lorenzo Gatto, Andreas Janke, Philippe Draganov, Alan Brind, Benjamin Gilmore… En 2019, elle a remporté le Concours « Young Belgian Talent », et en 2023, a été nommée « Jeune musicienne de l’année 2022 » par l’Union de la presse musicale belge. Sarah a joué en soliste avec l’orchestre de chambre Orfeo et l’Orchestre du Conservatoire Royal de Bruxelles (Concerto de Kurt Weill, en février 2023). Elle est membre du Susato Trio, qui a remporté le Premier Prix au Concours Génération Classique, organisé par les Festivals de Wallonie.
Né en 1998 au Grand-Duché de Luxembourg, Philippe Schiltz étudie l’euphonium à l’École de Musique de Dudelange puis au Conservatoire d’Esch-sur-Alzette avec Rudi De Bouw et Claude Schlim. Depuis 2018, il poursuit sa formation au Conservatoire de Liège avec Olivier Haas. Il a étudié durant un semestre à la Fontys School of Arts de Tilburg (NL) avec Robbert Vos. En parallèle, il se perfectionne auprès de Steven Mead, Thomas Rüedi, Glenn Van Looy, Bastien Baumet… Il collabore ponctuellement avec divers orchestres tels que l’OPRL, la Musique Militaire Grand-Ducale, le World Youth Brass Band, le European Union Youth Wind Orchestra… En 2019, il a cofondé le Quatuor de tubas Tessera, finaliste du Concours Génération Classique 2022.
Le 5 mai à Liège, le 7 mai à Charleroi, Tchaïkovski et Chopin, les deux lions slaves du romantisme, s’affrontent sous la baguette enflammée de John Axelrod.
Le 29 avril, Gergely Madaras et la violoniste Liza Ferschtman s’emparent d’une œuvre écrite pour le grand virtuose Joseph Joachim qui exerça une influence majeure sur l’art de Brahms.
La chargée de l'action culturelle de l'OPRL, Fanny Gouville, et le chef assistant, Laurent Zufferey évoquent le festival jeunes publics de l'Orchestre.
Le 2e soliste des violoncelles de l’OPRL souhaite honorer le 150e anniversaire de la naissance du compositeur liégeois, à l'affiche d'un Happy Hour 100% Jongen, le 18/04.
Le 23 avril, l’un des géants de l’école russe du piano, fait ses débuts à la Salle Philharmonique dans Mompou et Scriabine. Il s'est confié à l'OPRL sur le choix de son programme.
Votre récital est dédié à Alicia de Larrocha, qui fut très proche du compositeur et pianiste espagnol Federico Mompou. Que représente-t-elle pour vous et pourquoi l’avoir choisie comme figure tutélaire de ce concert ?
Parce que cette année, Alicia de Larrocha aurait eu 100 ans ; je voulais rendre hommage à cette grande personnalité de la musique en Espagne et dans le monde entier. Je vis depuis longtemps en Espagne, c’est pourquoi le nom d’Alicia de Larrocha est symbolique pour moi… J’ai eu la chance de la rencontrer personnellement plusieurs fois. Évidemment, les rencontres avec de telles personnalités marquent à vie les jeunes musiciens. Elle donnait des masterclasses à la Escuela Superior de Música Reina Sofía à Madrid, où j’étais étudiant à l’époque. Elle est venue aussi à mes débuts au Carnegie Hall de New York, en 1998…
La musique de Federico Mompou vous habite depuis longtemps ; vous lui avez notamment consacré un enregistrement paru en 2013. On le définit souvent comme un compositeur mystique et énigmatique, chez qui le lien entre silence et musique occupe une place centrale. Comment aborder pianistiquement son œuvre ?
Oui, effectivement, la découverte de la musique de Mompou, que je ne connaissais pas auparavant, m’a marqué pour toujours. Cette musique est très proche de ma personnalité. Justement, il ne faut pas l’aborder sur le plan pianistique, mais sur le plan purement spirituel. Les moyens pianistiques en découleront d’eux-mêmes... Si nous ne ressentons pas la vibration sonore du silence en nous (chose difficile dans ce monde de bruit constant !), il est vain de chercher à interpréter ses œuvres. C’est tout un chemin, une immersion dans les profondeurs de soi-même et à la fois de l’éternité, dans l’atome et dans l’espace… Sa musique est comme une oasis de silence dans le monde actuel. C’est pourquoi je pense qu’il est important de partager ces moments avec le public, comme contrepoids à la vie actuelle. S’il ressort du concert renouvelé, rechargé, j’aurai le sentiment d’une mission accomplie…
Est-ce que le pianiste doit ici chercher une autre forme de virtuosité, celle qui fait résonner… l’indicible ?
Exactement ! Et le piano est un instrument aux capacités infinies pour cela. Il faut juste que le pianiste soit sur la même longueur d’ondes que l’univers du compositeur. N’oublions pas que l’on appelle cet instrument « piano » et non « forte », comme souvent on l’entend…
L’univers de Scriabine est extraordinairement riche et varié, avec une évolution importante au fil des décennies. Quelle(s) facette(s) de son œuvre souhaitez-vous partager avec le public ?
Mon programme est construit de façon à montrer ce cheminement de Scriabine, en commençant par des miniatures romantiques « chopiniennes » et en allant vers « la flamme » des œuvres tardives, influencées par ses idées philosophiques et mystiques, qui tentent de mener l’auditeur à la transcendance, à la fusion des perceptions sensorielles...
Au fil du temps, vous avez évolué dans vos choix artistiques, en délaissant les programmes de virtuosité pyrotechnique au profit d’œuvres profondes, intenses, habitées par une recherche d’absolu (Schubert, Scriabine, Brahms, Mompou). Cela a-t-il été progressif ?
Bien sûr, comme toute personne, j’ai évolué au cours de ma vie, je ne peux pas le nier… Mais cette évolution a été encore plus marquée par les contraintes de la vie du jeune musicien que j’étais, projeté dans le circuit des concerts au début de sa carrière, grâce à sa virtuosité hors norme. C’est ce qui se vendait bien et, à l’époque, on ne m’a pas laissé la possibilité de composer les programmes à mon goût… Je me rappelle toujours ces tournées sans fin aux États-Unis où l’on me reprochait des programmes contenant trop d’œuvres dans des tonalités mineures et pas assez virtuoses… Aujourd’hui, heureusement, je n’interprète que ce que j’ai envie de jouer, et je me sens plus épanoui…
Dans un monde toujours plus rapide et bruyant, la quête de silence et de poésie est-elle une réponse à la crise de notre époque ?
Oui ! Je considère que c’est la mission ultime de l’art et de l’artiste…
Dans le cadre de L'orchestre à la portée des enfants, le metteur en scène Bernard Cogniaux livre une relecture de Cendrillon à la lumière de la sensibilité d’aujourd’hui.
Cheffe d'orchestre, spécialiste et compositrice de musiques de jeu vidéo, la musicienne irlandaise explique dans le détail sa passion pour ses divers métiers.
La cheffe suisse-australienne est passionnée par l’œuvre de Schumann et de Chostakovitch qu'elle dirige avec l'OPRL le 23 mars à Turnhout et le 24 à Liège.