Interprètes

Vincent Noiret

Vincent Noiret étudie la guitare et la basse électrique avant de s’intéresser au jazz. Se formant d’abord en jouant dans diverses formations, il prend ses premiers cours au Conservatoire de Namur (avec Nathalie Loriers et Pierre Van Dormael) et rentre dans le Big Band de Namur. C’est finalement en 1992 qu’il commence la contrebasse et suit une formation classique au Conservatoire de Namur. Il entre ensuite au Koninklijk Conservatorium de Bruxelles dans la classe de Bart de Nolf (contrebasse, section jazz). Actif dans plusieurs domaines (jazz, musiques traditionnelles, musiques du monde, musique classique), il participe à de nombreux enregistrements et écrit aussi de la musique sur des textes de Jacques Crickillon.

Clara Roelands

À cinq ans, Clara Roelands se plonge dans la marmite des musiques traditionnelles, contaminée par le virus de ces airs envoûtants. Entre l’accordéon et ses pieds trépidants, elle choisit cet instrument surprenant, tout en tournoyant, virevoltant au son des danses européennes. Elle étudie tant la musique traditionnelle que la musique classique au sein de Conservatoires en Belgique, ainsi qu’aux Pays-Bas, auprès de professeurs renommés (Manu Comté, Christophe Delporte, An Raskin, Didier Laloy, Bruno Le Tron…). Parallèlement, elle étudie le hautbois à l’IMEP (Namur). Elle s’est produite en Europe au travers de formations diverses et variées. Outre les concerts et les bals, soucieuse de transmettre ses savoirs, elle enseigne l’accordéon et le hautbois.

Didier Laloy

Né à Bruxelles, en 1974, Didier Laloy a eu la chance de collaborer avec de nombreux artistes talentueux de la scène belge et internationale. Il a également développé une passion pour son propre « monde créatif » à travers plusieurs grands projets : S’tres, Didier Laloy Invite’S, Pôz, Belem & The MeKanics (avec la violoncelliste Kathy Adam et un orchestrion piloté par ordinateur). Sa riche carrière lui a permis de pratiquer les musiques du monde, le jazz, le pop-rock ou même le théâtre. Il a défini son propre style à travers sa « liberté de création » qui consiste à suivre ses besoins personnels et surtout à amener son public en terre inconnue. Depuis plus de 20 ans, il a participé à pas moins d’une centaine d’enregistrements. www.didierlaloy.be

Luc Pilartz

Depuis plus de 30 ans, Luc Pilartz (1961) est, le maître du violon traditionnel en Belgique. Il trimballe dans sa besace quelques vieux manuscrits wallons dans lesquels d’anciens musiciens ont consigné leurs répertoires : menuets, valses, contredanses ou marches des XVIIIe et XIXe siècles. Ces musiques de chez nous revivent sous son archet parce qu’il ne les joue pas en sabots, ni en tenue de conférencier, ni en conservateur de musée. Fort de sa personnalité musicale, largement ouvert à toutes les expressions, il en donne une lecture originale, créant ce lien avec notre passé pour définir sa démarche évolutive de musicien d’aujourd’hui. Une façon de nous dire avec sa propre personnalité : « Voici ce que l’on jouait chez nous pour danser le samedi soir en 1850 ! »

Alexander Ramm

Né à Vladivostok (Russie), en 1988, Alexander Ramm étudie le violoncelle à Kaliningrad (avec Svetlana Ivanova), Moscou (avec Maria Zhuravlyova puis Natalia Chakhovskaïa) et Berlin (avec Frans Helmerson). Deuxième Prix du Concours Tchaïkovski de Moscou (2015), il enregistre, pour la légendaire firme russe Melodya, le Concerto de Chostakovitch (avec l’Orchestre Symphonique du Tatarstan et Alexander Sladkovsky) et les Suites pour violoncelle seul de Britten (qui lui valent des comparaisons enthousiastes avec Rostropovich). Grâce au généreux soutien de la famille Schreve (Amsterdam) et de Mme Elena Lukyanova (Moscou), Alexander Ramm joue un violoncelle du luthier Gabriel Jebran Yakoub (Crémone-Berlin-Saint-Pétersbourg). www.alexanderramm.com

Andrey Baranov

Né à Saint-Pétersbourg, en 1986, Andrey Baranov étudie le violon au Conservatoire Rimsky-Korsakov de Saint-Pétersbourg (avec Lev Ivaschenko et Vladimir Ovcharek) et au Consevatoire de Lausanne (avec Pierre Amoyal). Premier Prix du Concours Reine Elisabeth 2012 et lauréat de plus de 20 autres concours internationaux, il donne des masterclasses à Bangkok, Chicago, Riga, Vilnius, Stockholm, Moscou, Manchester… Andrey Baranov joue avec les orchestres de Saint-Pétersbourg, Londres, Vienne, Stuttgart, Luxembourg, Montréal, Sendai… sous la direction de Teodor Currentzis, Vasily Petrenko, Vladimir Fedosseïev, Michel Tabachnik, Emanuel Krivine, Yuri Temirkanov, Kent Nagano, Thomas Sanderling, Alexandre Vedernikov… www.baranov.com

Gautier Capuçon

Né à Chambéry en 1981, formé à Paris (avec Philippe Muller et Annie Cochet-Zakine) et à Vienne (avec Heinrich Schiff), Gautier Capuçon est un véritable ambassadeur du violoncelle au XXIe siècle. Fondateur de la « Classe d'Excellence de Violoncelle » de la Fondation Louis Vuitton (Paris) et de sa propre fondation, il joue avec les plus grands orchestres et chefs du monde entier. Enregistrant en exclusivité pour Erato (Warner Classics), il a remporté de nombreux prix et a enregistré une discographie très étendue. Il apparaît également à l'écran dans des émissions telles que Prodiges, Now Hear This et The Artist Academy, et sur Radio Classique dans Les Carnets de Gautier Capuçon. Il joue un violoncelle (1701) de Matteo Goffriller. www.gautiercapucon.com

Hayk Kazazyan

Né à Erevan, en 1982, Hayk Kazazyan étudie le violon à Erevan (avec Levon Zoryan), à Moscou (avec Eduard Grach) et à Londres (avec Itzhak Rashkovsky). Lauréat des Concours de Poznań (2001), Varga à Sion (2004), Long-Thibaud à Paris (2005), Enesco à Bucarest (2011) et Tchaïkovski à Moscou (2015), il joue avec les orchestres de Paris, Édimbourg, Dublin, Prague, Poznań, Katowice, Munich, Saint-Pétersbourg, Moscou, Samara… et de chefs comme Valery Gergiev et Vladimir Fedosseïev. Chez Delos, il a enregistré Opera Fantasies (2010) et les Sonates de Grieg (2017, avec le pianiste Philipp Kopachevsky). Soliste à l’Orchestre Philharmonique de Moscou depuis 2002, il enseigne au Conservatoire d’État de Moscou depuis 2008.

Moye Chen

Né à Pékin, en 1983, Moye Chen a étudié au Conservatoire de Shanghai (où il est professeur de piano), au Conservatoire d’Oberlin (Ohio, États-Unis) et à l’Université de l’Illinois, auprès de Hung-Kuan Cheng, Angela Cheng, Robert Hamilton, William Heiles et Xiaosheng Zhao. Lauréat des Concours de piano de Seattle (2011), Dallas, Cincinnati (2014), Madrid (2015) et Sydney (2016), il a joué en récital au Carnegie Hall de New York, au Conservatoire de Moscou, à Pékin et Shanghai, et joue en soliste avec les orchestres de Madrid, Saint-Pétersbourg, Cincinnati, Pékin, Shanghai, Melbourne, Sydney, Christchurch … avec des chefs comme Valery Gergiev et Andrew Davis. En 2018, il a enregistré l’album Four Worlds (DGG, œuvres de Rachmaninov, Grainger et Horowitz).

Nikolaj Szeps-Znaider

Reconnu comme l’un des meilleurs violonistes au monde (Premier Prix Reine Elisabeth 1997), le Danois Nikolaj Szeps-Znaider (1975) est Directeur musical de l’ONL, depuis septembre 2020.Outre un calendrier très dense de soliste, il connaît une ascension irrésistible comme chef auprès des orchestres de Vienne (résidence en 2018-19), Londres, Chicago, Cleveland, New York, Stockholm, Bruxelles et Oslo. Il s’affirme également sur la scène lyrique à Dresde (La Flûte enchantée de Mozart et Le Chevalier à la rose de R. Strauss) et à Copenhague (La Flûte enchantée). Avec l’Orchestre Symphonique de Londres, il a dirigé et enregistré les cinq Concertos de Mozart (LSO). En 2019-20, il est parti en tournée avec l’ONL dans les principales salles russes.

Orchestre national de Lyon

Fort de 104 musiciens permanents, l’Orchestre National de Lyon (ONL) a pour directeur musical Nikolaj Szeps-Znaider depuis septembre 2020. Devenu permanent en 1969, il a eu pour directeurs musicaux Louis Frémaux (1969-1971), Serge Baudo (1971-1987), Emmanuel Krivine (1987-2000), David Robertson (2000-2004), Jun Märkl (2005-2011) et Leonard Slatkin (2011-2017). L’ONL a le privilège de répéter et jouer dans une salle qui lui est dédiée, l’Auditorium de Lyon (2100 places). La richesse de son répertoire se reflète dans une vaste discographie, notamment chez Naxos. Outre ses concerts à Lyon, il se produit dans les plus grandes salles mondiales. L’ONL est un établissement de la Ville de Lyon, subventionné par l’État. www.auditorium-lyon.com 

Arthur et Lucas Jussen

« C’est comme conduire une paire de BMW », a déclaré Michael Schønwandt, après avoir dirigé Lucas (1993) et Arthur Jussen (1996), originaires d’Hilversum (Pays-Bas). Lucas a terminé ses études avec Menahem Pressler aux États-Unis et Dmitri Bashkirov à Madrid. Arthur est diplômé du Conservatoire d’Amsterdam où il a étudié avec Jan Wijn. Ayant parfait leur formation avec Maria João Pires dès 2005, ils jouent aujourd’hui avec les plus grands orchestres du monde entier (tournée en Asie, au Japon et à Singapour). Bénéficiant d’un contrat exclusif avec DGG depuis 2010, ils ont enregistré six albums (Beethoven, Schubert, Jeux, Mozart, Saint-Saëns-Poulenc-Say, Bach). Ils ont joué en récital à Liège en novembre 2009. www.arthurandlucasjussen.com

Clark Rundell

Originaire de Bloomington (Minnesota, États-Unis), Clark Rundell a étudié la direction d’orchestre à la Northwestern University de Chicago (avec John Paynter) et le trombone (avec Frank Crisafulli). Il a poursuivi sa formation avec Timothy Reynish au Royal Northern College of Music de Manchester, où il est lui-même professeur de direction d’orchestre. Reconnu pour sa maîtrise des œuvres les plus complexes et les plus exigeantes, il a dirigé les orchestres de la BBC, de Liverpool, La Haye, Stuttgart, Vienne, Lisbonne, Barcelone, Melbourne… Attaché à la création contemporaine, il a dirigé de nombreuses créations et a largement pratiqué le cross over avec des artistes étrangers à la scène classique. En 2021, il a fêté le centenaire de Piazzolla avec l’OPRL. www.clarkrundell.com

Rafael Aguirre

Né à Málaga, en 1984, Rafael Aguirre étudie la guitare à la Hochschule de Dusseldorf (avec Joaquín Clerch) et à la Royal Academy of Music de Londres (avec Michael Lewin). Détenteur de 13 Premiers Prix de concours internationaux, il se produit dans le monde entier. Avec un répertoire de 30 concertos, il est invité par les orchestres de Madrid, Valladolid, Lyon, Belfast, Linz, Moscou, Séoul, Tokyo… sous la baguette de chefs comme Jesús López Cobos, Domingo Hindoyán, Clemens Schuldt, Miguel Ángel Gómez Martínez et Yoel Levi. Comme jadis Andrés Segovia et Narciso Yepes, il pratique également le flamenco, le fado, les musiques de films, la pop et la création. It enregistre pour Naxos, KSGExaudio, Ars Produktion et MDG. www.rafael-aguirre.com

Manu Comté

Formé à Mons, Namur et Paris, Manu Comté (1973) s’initie au bandonéon avec Alfredo Marcucci. Passionné par l’œuvre d’Astor Piazzolla, il fonde en 1995 l’ensemble Soledad avec lequel il parcourt le monde (Paris, Amsterdam, Lugano, Toronto, Montréal, Tokyo…). Sa passion lui a permis de sortir du moule musette pour défier la musique contemporaine, qu’elle soit classique, jazz ou world ! Son jeu se caractérise par une expressivité intense et un touché d’une légèreté feutrée. Sa route a croisé celle de grands artistes comme Martha Argerich, Richard Galliano, Renaud Capuçon, Frank Braley, Philip Catherine, Michel Portal… Il a une dizaine d’albums à son actif. Avec l’OPRL, il joue sur la place Saint-Lambert en 2010 et fête le centenaire de Piazzolla en 2021. www.manucomte.com

Afta Hamra

Fort de 32 ans d’expérience en live et en studio, au sein de plusieurs groupes musicaux belges et étrangers, le batteur Abdelfetah Hamra aborde de nombreux styles musicaux. Il travaille avec Panache Culture et des artistes jamaïcains comme Earl 16, Mickey Spice, Dawah Congo, Prezident Brown, Anthony B, Rico, Alton Ellis, Rodriguez, Macka B… Depuis plusieurs années, il collabore également avec Mohammed Hamra et Éric Gerstmans sur le projet Mozart Vibration, qui lui laisse le goût d’une expérience musicale unique !

Mohammed Hamra

Né à Meknes (Maroc), en 1967, Mohammed Hamra arrive en Belgique à six mois. Chimiste de formation, il se consacre avant tout à la musique et à l’écriture. Auteur et bassiste du groupe belge Panache Culture, de 1987 à 2017, il partage désormais sa carrière entre la musique, le cinéma et l’écriture (6 albums, 4 courts métrages, 2 longs métrages). Il a joué sur les plus belles scènes avec des musiciens reggae comme Mad Professor (chef de file du dub anglais), Prezident Brown, Henri Tenyue (de Matic Horns). Avec Éric Gerstmans, il a produit le spectacle Mozart Vibration, qui fait revivre l’œuvre de Mozart en reggae et hip hop (2 albums en 2016 et 2019), avec la participation de musiciens de l’OPRL et de danseurs du groupe de breakdance Prizon Break Rockerz.

Quatuor Héliotrope

Quatuor Héliotrope :
Aude Miller et Hélène Lieben, violons
Éric Gerstmans, alto
Christelle Heinen, violoncelle

Si Héliotrope évoque irrésistiblement le goût des fleurs, n’allons pourtant pas chercher dans cette appellation un hommage à la seule nature. Fondé en 1984, par quatre musiciens de l’OPRL (Georges Siblik, Christian et Éric Gerstmans, Étienne Capelle), le Quatuor à cordes Héliotrope a toujours allié humour, talent, virtuosité et complicité. Jazz-samba, ragtime, boogies… ont ainsi téléscopé, dans leurs compositions et leurs adaptations, aussi bien Mozart, Shubert, Scott Joplin et Gershwin, que les derniers standards de la musique publicitaire. C’est en 2014, à l’occasion de ces 30 ans d’existence, que l’ensemble met fin à sa carrière, avant de finalement renaître de ses cendres avec de nouvelles recrues (Aude Miller, Hélène Lieben et Christelle Heinen).

Selma El Yazidi

Née en 2008, Selma El Yazidi joue du kanoun (cithare orientale) avec son grand frère Jalil depuis 2015. Avec lui, elle suit les cours de Souhad Najem à Liège. En 2015, elle fait le buzz sur internet (6 millions de vues) en jouant pour Garrett List au CCAPL (Centre Culturel Arabe en Pays de Liège), et enchaîne des présentations en Belgique, en France, au Maroc et au Liban. Elle étudie le solfège et le piano à l’Académie de musique de Saint-Nicolas, et par la même occasion, elle intègre le kanoun, instrument méconnu au cours de BAO (Bouche à Oreille). Avec son frère Jalil, elle ne se limite pas à la musique orientale, mais défie aussi la musique classique et le reggae, avec l’altiste Éric Gerstmans et le bassiste Mohammed Hamra (projet Mozart Vibration).