Animatrice, journaliste, enseignante et comédienne, Caroline Veyt présente depuis 10 ans le Concours Reine Elisabeth en duo avec Patrick Leterme et aujourd’hui Pierre Solot, pour la télévision. En radio, elle est animatrice et chroniqueuse sur Musiq3. Depuis 2019, elle enseigne l’expression écrite aux étudiants de Bac2 à l’IHECS. Par ailleurs, elle anime régulièrement des colloques, conférences, rentrées académiques, soirées de gala… Elle s’investit dans des projets destinés aux enfants : Biscotte & Brioche 2 (un spectacle accordéon-voix avec Christophe Delporte) et La petite école sous le marronnier (poèmes de Claudine Collin et musique de Nicolas Paternotte). Avec la violoniste Claire Lechien, elle propose le spectacle musical Feu ! (2025).

Organiste de jazz américaine, Rhoda Scott se fait remarquer dès l’âge de huit ans en acompagnant les gospels. Formée à la prestigieuse Manhattan School of Music de New York puis au Conservatoire Américain de Fontainebleau (auprès de Nadia Boulanger), elle s’illustre d’abord auprès de Count Basie. Complètement identifiée à son instrument, l’orgue Hammond, elle accepte pourtant de jouer régulièrement sur des orgues à tuyaux où son swing fait merveille. Aussi à l'aise dans la musique classique que le jazz, le gospel ou le blues, elle connaît plus de 1000 morceaux par cœur et compose ses propres œuvres. Grâce à son charisme, sa voix prodigieuse, ses explications savoureuses, elle remporte à chaque fois l’adhésion d’un large public. www.rhodascott.com

Formé à Budapest avec László Mező, à Vienne avec Reinhard Latzko, et à Francfort avec Frans Helmerson, István Várdai (Pécs, 1985) reçoit le Troisième Prix du Concours Tchaïkovski de Moscou (2007), le Premier Prix et trois Prix spéciaux au Concours de Genève (2008), et le Premier Prix au Concours ARD de Munich (2014). Professeur à l’Université de musique et des arts du spectacle de Vienne et directeur artistique de l’Orchestre de chambre Franz Liszt (Budapest), il joue avec les plus grands orchestres du monde entier. Il a enregistré notamment les concertos de Janáček, Prokofiev et Elgar (2009), les Variations rococo de Tchaïkovski (2014), Singing Cello (2015), Suites pour violoncelle seul de Bach (2017) et Dancing Cello (2018). Il joue le fameux Stradivarius « Ex du Pré-Harrell » (1673).

Violoniste belge d’origine russe, Marc Bouchkov (1991) étudie avec Claire Bernard, Boris Garlitsky, Michaela Martin et Eduard Wulfson. Premier Prix au Concours de Montréal et Deuxième Prix au Concours Tchaïkovski de Moscou, il joue avec les orchestres de Moscou, Saint-Pétersbourg, Amsterdam, Francfort, Hambourg, Zurich, Turin… et avec l’OPRL (2010, 2013, 2018), sous la baguette de Valery Gergiev, Christoph Eschenbach, Mariss Jansons, Christian Arming… Son premier CD, chez Harmonia Mundi, comprend deux inédits d’Ysaÿe. Professeur au Conservatoire Royal de Liège et à l’Académie internationale de musique du Liechtenstein, Marc Bouchkov a reçu le « Prix Orchestre 2021 » des International Classical Music Awards (ICMA). www.bouchkov.com

Né à Abbeville en 1957, Hervé Niquet est tout à la fois claveciniste, organiste, pianiste, chanteur, compositeur, chef de chœur et chef d’orchestre. En 1987, il fonde Le Concert Spirituel avec lequel il excelle d’abord dans le grand motet français, avant d’aborder tous les styles et genres musicaux. Il a été Directeur musical du Vlaams Radio Koor et premier chef invité du Brussels Philharmonic. Hervé Niquet dirige également les grands orchestres internationaux dans les répertoires des XIX^e et début XX^e siècles. Sa passion pour l’opéra le conduit également à la tête d’œuvres lyriques de Gluck, Rameau, Boismortier, Lully… En octobre 2018, il dirigeait l’OPRL dans le Requiem de Fauré. Son enregistrement de Rédemption de Franck paraîtra le 25 octobre 2019 (Musique en Wallonie).

Tamman Al-Ramadan, ney
Khaled Alhafez, chant
Tarek Alsayed Yahya, oud
Youssef Nassif, qanun

Le terme « wajd » renvoie à un état d’extase mystique atteint en pratiquant le chant soufi. Regroupant quatre musiciens syriens récemment arrivés en Europe, l’Ensemble Wajd, propose un répertoire oriental issu plus particulièrement de Turquie, d’Égypte et de Syrie, plongeant ses racines dans la musique soufie d’Alep. De tradition essentiellement orale, cette musique est liée à des rituels incantatoires pouvant mener à la transe. Les événements tragiques dévastant la Syrie depuis plusieurs années risquent fort d’anéantir une culture musicale ancestrale. Ces artistes en exil, à la réputation souvent bien établie dans leur pays, remontent sur scène pour témoigner de cette tradition et la transmettre afin de la maintenir vivante.

Née en 1973 à Kiev (Ukraine), Valentina Lisitsa donne son premier récital à quatre ans. Formée au Conservatoire de Kiev, elle rêve d’abord d’une carrière de joueuse d’échec mais opte finalement pour le piano, d’abord en duo avec son mari Alexei Kuznetsoff. En 2007, elle commence à poster des vidéos de qualité sur Youtube et voit soudain sa carrière prendre son envol. Établie aux États-Unis depuis les années 1990, elle joue dans le monde entier avec des chefs comme Lorin Maazel, Paavo et Kristjan Järvi, Vasily Petrenko, Yannick Nézet-Séguin, Vladimir Fedosseïev, Jukka-Pekka Saraste… Elle bénéficie d’un contrat d’enregistrement exclusif chez Decca (Liszt, Chopin, Schumann, Glass, Nyman, Concertos de Rachmaninov, Love Story). www.valentinalisitsa.com

Miren Zeberio, violon baroque
Pablo Martín Caminero, contrebasse
Daniel Garay, percussions
Enrike Solinís, guitare baroque, lavta et direction artistique

Fondé en 2006 par Enrike Solinís, l’Euskal Barrokensemble est un groupe de musique ancienne à géométrie variable. Ses interprétations, pleines de fraîcheur et d’enthousiasme, font merveille dans les répertoires ancien, classique et populaire. L’Euskal Barrokensemble se fait entendre au Festival de musique ancienne de Séville, au Palais Euskalduna de Bilbao, à l’Auditorium National de Madrid, au Festival Baroque de Montréal (Canada), au Printemps de Prague, à l’Abbaye de Fontfroide… Un premier CD (Colores del Sur, Baroque Danses baroques pour guitare) regroupe des œuvres du Sud de l’Europe et de Turquie (Glossa, 2013) ; un second (Euskel Antiqva, Le Legs musical du Pays Basque) se concentre sur le répertoire basque ancien et traditionnel (Alia Vox, 2015). Un troisième vient d’être consacré à Manuel de Falla, en dialogue avec le répertoire gitan et flamenco dont il s’inspire (El Amor Brujo, L’Essence de la musique de Manuel de Falla, Alia Vox, 2017). www.solinis.com

Né à Manchester et formé à Cambridge, Jonathan Cohen (1977) mène de front une carrière exceptionnelle de chef d’orchestre, de violoncelliste et de claviériste. Fondateur et Directeur artistique de l’ensemble Arcangelo (GB), Directeur artistique du Tetbury Festival (GB), Directeur musical des Violons du Roy (Canada), partenaire régulier du Saint Paul Chamber Orchestra (États-Unis) et Chef associé des Arts Florissants, il est à l’aise dans des répertoires aussi variés que l’opéra baroque ou les grandes symphonies classiques. Il dirige à Londres, Berlin, Cologne, Fribourg, Vienne, Salzbourg, Barcelone, New York, Kobe (Japon)… et a enregistré de nombreux CD pour Hyperion Records, Berlin Classics, Warner Classics, Erato… Il a dirigé l’OPRL en janvier 2022 (Bach/Glass).

Née dans le Limbourg belge, en 1987, Anneleen Lenaerts étudie la harpe aux Conservatoires de Bruxelles et de Paris, puis à l’École Normale de Musique de Paris (avec Isabelle Perrin). En 2005, elle remporte le Grand Prix Lily Laskine et le 1^er Prix et le Prix du public au Concours ARD de Munich. Harpe solo de l’Orchestre philharmonique de Vienne depuis 2010, elle joue en soliste avec les orchestres de Bruxelles, Munich, Ludwigshafen, Fribourg-en-Brisgau, Salzbourg, Linz, Cracovie, Philadelphie… notamment pour la création de concertos de Kalevi Aho, Wouter Lenaerts et Ektoras Tartanis. Elle enregistre en exclusivité pour Warner Classics (Glière, Rodrigo, Jongen…), enseigne à l’Université de Maastricht et donne régulièrement des masterclasses. www.anneleenlenaerts.com

Flûtiste 1re soliste de l’OPRL depuis 2006, Valerie Debaele étudie la flûte avec Gaby Pas-Van Riet au Conservatoire d’Anvers et avec Jeanne Baxtresser (soliste du Philharmonique de New York) à l’Université Carnegie Mellon de Pittsburgh, où elle obtient en 2002 son Diplôme avec la plus grande distinction. Lauréate de la Pittsburgh Concert Society et du Concours International de flûte Myrna W. Brown (Dallas), elle a été chambriste et soliste du Pacific Music Festival au Japon (avec Charles Dutoit), de l’Orchestre de la Radio Danoise à Copenhague (avec Adam Fischer) et du Symfonieorkest Vlaanderen à Bruges. Invitée à enseigner à Puebla (Mexique) en 2003, elle est professeur de flûte à la Haute École Zuyd à Maastricht.

Né en 1962 en Bretagne, Jean-Efflam Bavouzet obtient un Premier Prix de piano au Conservatoire de Paris (chez Pierre Sancan), puis se perfectionne avec Paul Badura-Skoda, Nikita Magaloff et György Sándor. Vainqueur des Concours Beethoven-Tommasoni (Cologne, 1986), Young Concert Artists (New York, 1986) et Van-Cliburn (Texas, 1989), il bénéficie d’un contrat d’enregistrement exclusif chez Chandos (intégrale des concertos de Haydn, Prokofiev, Bartók, choix de concertos de Mozart, œuvres pour piano et orchestre de Stravinsky… mais aussi les intégrales des Sonates de Beethoven et des Sonates de Haydn !). Directeur artistique du Festival de Lofoten (Norvège), il enseigne le piano au Royal Northern College of Music (Manchester). www.bavouzet.com

Disciple de Franco Ferrara en Italie et de Hans Swarowsky à Vienne, Premier Prix du Concours de Besançon en 1968, l’illustre chef espagnol Jesús López Cobos (1940) dirige les orchestres les plus prestigieux. Loué pour son autorité, son intégrité et sa sensibilité, il a été Directeur musical du Théâtre Royal de Madrid (2003-2010), de l’Orchestre de Chambre de Lausanne (1991-2000), de la Deutsche Oper de Berlin (1981-1990), de l’Orchestre National d’Espagne (1984-1988) et de l’Orchestre Symphonique de Cincinnati (1986-2001). À l’opéra, il a notamment dirigé le Ring complet de Wagner à Berlin, New York et au Japon. Il a enregistré pour Philips, London/Decca, Angel/EMI, RCA et pour LPO, le label de l’Orchestre Philharmonique de Londres.

Né en 1948 à Ekaterinbourg, Boris Belkin commence le violon à six ans, faisant ses premières apparitions publiques l’année suivante avec le célèbre chef d’orchestre Kirill Kondrachin. Au Conservatoire de Moscou, il travaille avec Yankelevitch et Andrievski. En 1973, il remporte le Premier Prix du Concours National Soviétique de violon. L’année suivante, il émigre à l’Ouest, jouant sous la baguette de chefs aussi mythiques que Bernstein, Ashkenazy, Mehta, Maazel, Muti, Ozawa, Kurt Sanderling, Temirkanov, Dohnányi, Dutoit, Rattle, Haitink, Chung, Ivan Fischer, Franz Welser-Möst… Chez Decca et Denon, Boris Belkin a enregistré la plupart des grands concertos pour violon. Il réside à Liège depuis de nombreuses années et est l’invité régulier de l’OPRL.

De nationalité franco-suisse, Ouri Bronchti (1977) étudie le piano et le piano d’accompagnement à la Haute École de Musique de Lausanne, où il devient accompagnateur à seulement 22 ans. Après quatre années passées dans ce poste, il poursuit sa formation au Royal College of Music de Londres avec Roger Vignoles et John Blakely (accompagnement), John Constable (répétiteur d’opéra) et Neil Thompson (direction). Il termine son apprentissage comme stagiaire à l’Opéra Studio de Londres et à l’English National Opera. Il travaille comme répétiteur indépendant, chef-assistant, accompagnateur et coach vocal. Depuis 2014, il est responsable des études musicales au Théâtre Royal de La Monnaie à Bruxelles. www.ouribronchti.com

In alto mare, in alta montagna (« En haute mer, en haute montagne ») traduit le goût du risque qui anime l’Ensemble InAlto, fondé en 2012 autour de Lambert Colson, intrépide joueur de cornet à bouquin, cet instrument phare des XVI^e et XVII^e siècles imitant à merveille la voix humaine, que Mersenne décrit en 1636 comme un « rayon de soleil traversant les nuages ». Ses enregistrements Ich will schweigen (Ramée, 2015), Heinrich Schütz & His Legacy (Passacaille, 2016), Un cornetto a Roma (Passacaille, 2017), Teatro spirituale (Ricercar, 2019), E vidi quattro stelle (Fuga Libera, 2020) et Cavalieri Imperiali (Ricercar, 2020), portrait des deux virtuoses du cornet Luigi Zenobi et Giovanni Sansoni, ont été salués par Diapason, Classica, Le Monde et Libération. www.inalto.be

Né à Liège en 1953, Bernard Foccroulle mène depuis les années 1970 une carrière internationale d’organiste, interprétant un vaste répertoire allant de la Renaissance à nos jours (nombreuses créations). Dans les années 1980, il participe au Ricercar Consort qui se consacre notamment à la musique baroque allemande. Largement primée, sa discographie comporte une quarantaine de CD, la plupart chez Ricercar (intégrales de J.S. Bach, Buxtehude, Weckmann). Directeur du Théâtre Royal de la Monnaie (1992-2007) puis du Festival d’Art Lyrique d’Aix-en- Provence (2007-2017), il est professeur d’orgue au Conservatoire Royal de Bruxelles depuis 2010. Lui-même compositeur, il multiplie les projets associant l’orgue à d’autres disciplines (danse, vidéo).