Interprètes

Peyo Peev

Né en Bulgarie en 1975, Peyo Peev étudie au Conservatoire de musique et de danse de Plovdiv (1994-1998). Sa carrière débute dans l’Ensemble Folklorique Philip Koutev. Il participe ensuite au spectacle de danse de renommée mondiale Riverdance (1999-2000). Soliste de l’Orchestre de Musique Folklorique de la Radio Nationale Bulgare depuis 2000, Peyo Peev est l’un des joueurs de gadoulka (instrument à cordes frottées originaire de Bulgarie) les plus renommés en Bulgarie. Il joue régulièrement avec des musiciens de classe mondiale tels que Theodosii Spassov, Ivo Papazov, Petar Ralchev et Stoyan Yankoulov. Il a joué avec différents groupes en Europe, aux États-Unis et au Japon, et a réalisé de nombreux enregistrements.

Hristiyan Tsvyatkov

Né en Bulgarie en 1987, Hristiyan Tsvyatkov commence la guitare classique à neuf ans puis s’oriente à 13 ans vers la tamboura bulgare (instrument à cordes traditionnel, de la famille des luths). En 2006, il obtient son diplôme avec distinction de l’École de musique de Pleven et est admis immédiatement pour étudier à l’Université « Saint-Clément d’Ohrid » de Sofia. En 2019, il remporte un concours au sein de l’Ensemble Folklorique Philip Koutev, où il joue aujourd’hui avec des musiciens talentueux. Au fil des ans, il a joué avec des artistes aussi célèbres que Theodosii Spassov, Stoyan Yankoulov, Peyo Peev, Juan Sebastian Garcia-Herreros et bien d’autres. Il a joué en Autriche, en Belgique, au Canada, en Allemagne, aux Pays-Bas, au Royaume-Uni et aux États-Unis.

 

Theodosii Spassov

Né en 1961, en Bulgarie, Theodosii Spassov est l’un des joueurs de kaval (flûte oblique) les plus réputés au monde. Son jeu se caractérise par une synthèse originale du folklore bulgare, du jazz et de la musique classique. Il a composé des partitions pour le cinéma et le théâtre, ainsi que de la musique pour orchestre symphonique et kaval, et a enregistré plus de 38 CD, seul ou en formation. Il travaille aux côtés d'artistes tels qu'Ennio Morricone et Carlo Siliotto. Le projet Balkan Fever a été présenté avec l'Orchestre Symphonique de Londres, l'Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo, l'Orchestre Symphonique de la Radio de Leipzig, l'Orchestre Symphonique de la Radio Nationale Bulgare et l'Orchestre Philharmonique de Macédoine. www.theodosiispassov.com

Sepideh Raissadat

Née à Téhéran en 1980, Sepideh Raissadat étudie le Radif (corpus musical persan) dès l'âge de neuf ans avec la célèbre chanteuse perse Parissa, puis avec Parviz Meshkatian et Mohammad Reza Lotfi. Son instrument soliste majeur est le setâr (luth à trois cordes et à manche long). Elle étudie ensuite l’ethnomusicologie à l'Université de Bologne et à l’Université de Toronto (où elle prépare un doctorat). Elle a été invitée par l’UNESCO, le Vatican, la RAI, la BBC… Elle a également joué avec des musiciens italiens tels que Franco Battiato, Andrea Parodi… Au cours des dernières années, elle a mené des recherches académiques sur la musique persane ancienne préislamique. Actuellement, son domaine de recherche principal est axé sur la musique sassanide. www.sepidehraissadat.com

Emre Gültekin

Le duo formé par Vardan Hovanissian & Emre Gültekin porte le symbole d’une réconciliation entre l’Arménie et la Turquie, à travers les sons mélancoliques mais pleins d’espoir du duduk arménien et du saz turc. Animé d’une âme profondément itinérante et guidé par leur amitié sans frontière, les deux musiciens tissent des liens entre les langues et les styles, au gré des musiques et par leurs instruments. Nourrie de partage et de générosité, leur démarche est un éloge à la rencontre de l’autre. Vardan Hovanissian & Emre Gültekin puisent dans la profusion des répertoires traditionnels, ressuscitant quelques trésors enfouis du passé. Ils les complètent de nouvelles compositions abordant des sujets contemporains comme le sort des réfugiés.

Vardan Hovanissian

Le duo formé par Vardan Hovanissian & Emre Gültekin porte le symbole d’une réconciliation entre l’Arménie et la Turquie, à travers les sons mélancoliques mais pleins d’espoir du duduk arménien et du saz turc. Animé d’une âme profondément itinérante et guidé par leur amitié sans frontière, les deux musiciens tissent des liens entre les langues et les styles, au gré des musiques et par leurs instruments. Nourrie de partage et de générosité, leur démarche est un éloge à la rencontre de l’autre. Vardan Hovanissian & Emre Gültekin puisent dans la profusion des répertoires traditionnels, ressuscitant quelques trésors enfouis du passé. Ils les complètent de nouvelles compositions abordant des sujets contemporains comme le sort des réfugiés.

Gabriel Croitoru

Formé à Bucarest auprès de Mihai Constantinescu, Modest Iftinchi et Ştefan Gheorghiu, Gabriel Croitoru remporte les Premiers Prix des Concours Wieniawski de Lublin (1979) et Sarasate en Espagne (1991). En 2008, sa victoire au Concours du Musée National Georges Enesco lui permet de recevoir en prêt le violon Guarneri del Gesù « Cathédrale » (1731). Gabriel Croitoru a joué en soliste avec les orchestres de Londres, Lyon et Leipzig… et enregistré l’intégrale des œuvres pour violon et orchestre de Sarasate (3 CD). Soliste permanent de l’Orchestre National de la Radio Roumaine et premier violon du Quatuor à cordes de Transylvanie, il est professeur de violon à l’Université de Bucarest et donne environ 150 concerts par an. www.gabrielcroitoru.com

Camerata Regală

Hôte à cinq reprises du Festival Georges Enesco de Bucarest (dont une fois avec l’Orchestre Symphonique de Pittsburgh), du Festival Sergiu Celibidache, du Festival de Rolandseck (au Sud de Bonn), la Camerata Regalǎ se produit avec des personnalités aussi marquantes que Jorma Panula (Finlande), Liviu Prunaru (Deuxième Prix du Concours Reine Élisabeth, 1993), Nikolai Demidenko, Frans Helmerson… Proche de la Maison Royale de Roumanie, elle bénéficie du Haut Patronage de du Prince Radu, depuis 2009. À l’occasion de son cinquième anniversaire, elle a reçu la Médaille Roi Michel Ier et le Prix Musica Viva du Forum Culturel Roumain. Elle a pris part à diverses célébrations et jubilés du Roi Michel Ier, de la Princesse Margareta, des Princes Radu et Nicolas.

Piotr Anderszewski

Né à Varsovie en 1969, Piotr Anderszewski est l’un des plus grands pianistes actuels. Au cours de la saison 2019-20, il joue notamment avec les orchestres de Chicago, Berlin et Varsovie, et se produit en récital à la Philharmonie de l’Elbe à Hambourg, à la Philharmonie de Cologne et à la Tonhalle de Zurich. Depuis 2000, il enregistre exclusivement pour Warner Classics / Erato (auparavant Virgin Classics) : les Variations Diabelli de Beethoven, des Partitas et Suites anglaises de Bach, des œuvres de Szymanowski, Schumann, des Concertos de Mozart (2018). Il a fait l’objet de plusieurs documentaires de Bruno Monsaingeon, où il se livre notamment sur ses origines polono-hongroises. En 2016, il a lui-même signé Je m’appelle Varsovie. www.anderszewski.net

Lucas van Woerkum

Lucas van Woerkum (1982) a étudié la réalisation cinématographique à l’École des Arts d’Utrecht et le cor au Conservatoire Fontys de Tilburg. En 2004, il est diplômé avec le film Mahler: Ich bin der Welt abhanden gekommen, qui montre Riccardo Chailly et l’Orchestre du Royal Concertgebouw d’Amsterdam dans la 9e Symphonie de Mahler. Il réalise ensuite des documentaires sur les compositeurs Arvo Pärt, Willem Jeths et Michel van der Aa. Depuis lors, il transforme des histoires de musique classique en scénarios de films. Ces films sont projetés dans des salles de concert où il adapte la projection en direct depuis la scène. Parmi ses réalisations, citons L’Île des morts, L’Oiseau de feu (projeté à Liège en 2019), Daphnis et Chloé et Mahler, l’écho d’une vie (projeté à Liège en 2022). www.symphonic-cinema.com 

 

Christian Poltéra

Disciple de Nancy Chumachenco, Boris Pergamenchtchikov et Heinrich Schiff, Christian Poltéra (Zurich, 1977) est BBC New Generation Artist en 2004. Il joue avec les plus grands orchestres, sous la direction de Bernard Haitink, Riccardo Chailly, Christoph von Dohnányi, Andris Nelsons, John Eliot Gardiner… Passionné de musique de chambre, il forme le Trio Zimmermann (avec Frank Peter Zimmermann et Antoine Tamestit). Il a enregistré des concertos de Dvořák, Dutilleux (Tout un monde lointain), Lutosławski, Walton, Hindemith, Barber, Chostakovitch et Martinů, et des œuvres de chambre de Prokofiev, Fauré, Beethoven, Schubert et Mendelssohn. Professeur à l’Université de Lucerne, il joue un violoncelle Antonio Casini (1675) et le fameux Stradivarius « Mara » (1711). www.christianpoltera.com

 

Richard Galliano

Initié à l’accordéon par son père, Richard Galliano (Cannes, 1950) arrive à Paris en 1975 et collabore avec un nombre impressionnant d’artistes prestigieux, de Chet Baker à Toots Thielemans, en passant par Reggiani, Nougaro, Barbara, Greco, Moustaki, Aznavour, Gainsbourg, sans oublier Nigel Kennedy pour le répertoire classique. Encouragé par Astor Piazzolla, il crée le « New Musette » français, pendant au « New Tango » argentin. Invité du Lincoln Center de New York, du Théâtre Marinsky de Saint-Pétersbourg, des Philharmonies de Hambourg et de Paris, il a remporté trois Victoires de la Musique (1997, 1998, 2014). Son album Bach (DGG, 2010) a dépassé les 70.00 exemplaires. Avec Thierry Escaich, il a enregistré l’album Aria (Jade, 2017). www.richardgalliano.com

Simon Trpčeski

Né en 1979 en Macédoine, Simon Trpčeski étudie le piano à Skopje. Lauréat du Concours de piano de Londres (2000), il joue avec les orchestres d’Amsterdam, Londres, Liverpool, Birmingham, Moscou, Hambourg, Helsinki, New York, Washington, Chicago, Tokyo, Pékin, Melbourne, sous la baguette de chefs comme Marin Alsop, Lionel Bringuier, Thomas Dausgaard, Jakob Hrůša, Vladimir Jurowski, Susanna Mälkki, Andris Nelsons, Sakari Oramo, Antonio Pappano, Vasily Petrenko, Jukka-Pekka Saraste… Il a enregistré notamment les cinq Concertos et la Rhapsodie sur un thème de Paganini de Rachmaninov (avec l’Orchestre Royal Philharmonique de Liverpool et Vasily Petrenko), un récital live au Wigmore Hall de Londres et les Concertos n° 1 et n° 3 de Prokofiev.

Jiří Rožeň

Né à Prague en 1991, Jiří Rožeň étudie la direction d’orchestre à Prague, Salzbourg, Hambourg, Zurich et Glasgow. Il poursuit sa formation auprès de Daniele Gatti, Bernard Haitink, David Zinman et Peter Eötvös. Lauréat des Concours de direction d’orchestre de Salzbourg (Nestlé) et Londres (Donatella Flick), il dirige les orchestres de Prague, Brno, Linz, Vienne, Zagreb, Berlin, Belfast, Hiroshima… Avocat passionné de la musique tchèque, il promeut la musique de ses compatriotes Josef Suk, Leoš Janáček, Bohuslav Martinů, Miloslav Kabeláč et Viktor Kalabis. Il a dirigé des opéras de Stravinsky (Mavra), Walton (L’Ours), Strauss (La Chauve-souris), Britten's (Owen Wingrave), Ravel (L’enfant et les sortilegès) et Sven Daigger (Eine Kluge Else). www.jirirozen.com

Joshua Weilerstein

Vainqueur du Concours de direction d’orchestre de Copenhague (2009), Joshua Weilerstein devient Chef assistant de l’Orchestre Philharmonique de New York (2010-14) puis Directeur artistique de l’Orchestre de Chambre de Lausanne (2015-21). Il dirige régulièrement dans toute l’Europe et aux États-Unis. Joshua Weilerstein valorise l’éducation musicale aussi bien sur scène, où il a pris l’habitude de s’adresser directement au public, que par un podcast intitulé Sticky Notes. En août 2018, il a dirigé pour les BBC Proms « The Sound of an Orchestra », projet inspiré des émissions télévisées pour enfants de Leonard Bernstein. En tant que Directeur artistique de l’OCL, il s’investit dans la série des Découvertes, les concerts dédiés aux enfants et aux familles.

Ananuri

Zurabi Mirziashvili, voix, panduri, basse panduri, salamuri, doli
Maia Mirziashvili, voix, panduri, chonguri
Zurabi Mirziashvili jr, voix, panduri, basse panduri
Roland Vacheishvili, voix, salamuri, duduk, panduri, chonguri

Fondé en 1995, l’ensemble Ananuri (du nom d’une forteresse, à 70 km de Tbilissi) réunit des musiciens voués à faire vivre et vibrer le folklore géorgien : des costumes (les hommes portent le « chokha », les femmes la « robe nationale ») aux polyphonies (inscrites au patrimoine immatériel de l’humanité par l’UNESCO), c’est toute une tradition vieille de plus de dix siècles qui se dévoile. Pour accompagner ces chants, Ananuri s’accompagne d’instruments typiques qu’on a rarement l’habitude de voir et d’entendre : le panduri et le chonguri (deux sortes de luths), le salamuri (une flûte de roseau) ou bien le duduk (un hautbois). Une musique fascinante, venant des confins de l’Europe et de l’Asie, entre Mer Noire et Mer Caspienne, à mille lieues des clichés radiophoniques…

Articles

Revue de presse

}