« C’est notre devoir de s’intéresser à des publics qui changent »
Dans le concerto d’Elgar, on a presque l’impression que vous nous racontez une histoire.
C’est une page majeure du répertoire concertant pour violoncelle qui a connu quelques versions d’une renommée écrasante. Mais celles-ci ne doivent pas nous empêcher de la regarder avec un regard nouveau. Il ne faut pas être différent pour être différent mais il faut être vrai pour exister et, si vous y parvenez, vous serez nécessairement différent. Je tenais à restituer à cette longue page sa fluidité et sa clarté. Sur ce point, la symbiose avec Arming lors de l’enregistrement du disque a été merveilleuse.
Propos recueillis par Serge Martin, Le Soir, 5 octobre 2018
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