Après avoir obtenu un diplôme de piano et de pédagogie musicale à l’IMEP (Institut Royal Supérieur de Musique et Pédagogie, Namur), Benoît Giaux étudie le chant avec Greta De Reyghere au Conservatoire de Liège puis avec Noëlle Barker à Londres. À l’École Internationale de chant choral à Namur, il se forme à la direction de chœur avec Pierre Cao. Partageant sa carrière entre l’enseignement du chant à l’IMEP et la direction de chœur, il dirige les Chœurs d’enfants et de jeunes de la Monnaie et le Chœur de Chambre de l’IMEP. Il est également le directeur artistique du projet d’insertion professionnelle proposé par la Monnaie pour les futurs professionnels du chant (MM Academy). Il continue également à se produire en tant que soliste, notamment dans l’oratorio.

Issus d’une collaboration entre la Monnaie et l’Académie de musique d’Auderghem, les Chœurs d’enfants et de jeunes de la Monnaie réunissent des jeunes de 10 à 18 ans qui souhaitent découvrir les joies et les exigences du monde de la musique chorale de haut niveau. Précédemment divisés en deux chorales distinctes appelées La Choraline et la Maîtrise, ils sont à présent rassemblés en un seul grand groupe placé sous la direction artistique du chef de chœur Benoît Giaux. Le répertoire appréhendé couvre des œuvres de tous les styles, allant de la Renaissance à la musique contemporaine, sans oublier la musique populaire. Les Chœurs doivent également assurer les productions d’opéra et de concerts du Théâtre Royal de la Monnaie requérant des voix d’enfants.

Après des études à l’Institut d’études politiques de Paris et à l’Université du Sussex en Grande-Bretagne, et motivée par sa pratique en amateur du hautbois en orchestre, Aline Sam-Giao travaille à la Fondation Royaumont et à l’ensemble baroque Le Poème Harmonique en région parisienne, puis en Auvergne-Rhône-Alpes, au Festival Berlioz et comme Administratrice générale de l’Orchestre des Pays de Savoie pendant huit ans. En 2017, elle rejoint Lyon pour assumer la Direction générale de L’AO (L’Auditorium-Orchestre national de Lyon), salle de 2.100 places, lieu de résidence de cette formation symphonique de 104 musiciens, qui a rejoint en 2021 le réseau ECHO des salles de concert européennes. Depuis septembre 2023, elle est Directrice générale de l’OPRL.

Né à Amiskwaciwâskahikan (ancienne dénomination d’Edmonton, Canada), Jonathon Adams est un baryton autochtone (Cri-Métis). Boursier de la Netherlands Bach Society (2020) et premier « artiste en résidence » de l’Early Music Vancouver (2021), il se produit en soliste avec Sigiswald Kuijken, Hans-Christoph Rademann, Helmuth Rilling, Václav Luks, Masaaki Suzuki, les ensembles BachPlus, Vox Luminis, Il Gardellino, B’Rock Orchestra (Opéra-Ballet Flandres), Tafelmusik Baroque Orchestra, Quicksilver Baroque, Il Gardellino, Les Voix Humaines, le Studio de Musique Ancienne de Montréal, Servir Antico et le Portland Baroque Orchestra. Il a été un membre essentiel de l’Amsterdam Baroque Orchestra & Choir, se produisant régulièrement avec cet ensemble dans le monde entier.

Originaire de Thuringe, Matthias Vieweg se forme dans le Chœur de la Radio de Wernigerode et au Conservatoire Hans Eisler de Berlin (classe de Günther Leib) puis complète sa formation, notamment auprès de Dietrich Fischer-Diskau et Peter Schreier. Vainqueur du Concours de la Société Richard Strauss et nominé au Concours Bach à Leipzig, il est invité à se produire sous la direction de Helmuth Rilling, René Jacobs, Wolfgang Sawallisch, Kent Nagano, Daniel Barenboim et avec l’Académie für Alte Musik, le Collegium Vocale Gent, le Ricercar Consort ou l’Orchestre Symphonique de Berlin, et participe avec ces ensembles dans de nombreux festivals internationaux et enregistrements (Passions et cantates de J.-S. Bach). www.matthias-vieweg.de

Jeune ténor belge, Maxime Melnik s’est produit en soliste à la Monnaie, à l’Opéra Royal de Wallonie-Liège, aux festivals de Beaune et d’Aix-en-Provence, dans des œuvres de Mozart, Tchaïkovski, Verdi, Thomas, Donizetti, Meyerbeer, sous la direction de Leonardo García Alarcón, Jérémie Rhorer, Alain Altinoglu, Nathalie Stutzmann et Mark Elder. Membre des MM Laureates du Théâtre Royal de la Monnaie, finaliste du Concours Voix Nouvelles (2018) et lauréat de la Fondation Royaumont, il approfondit ses connaissances en musique ancienne. Il a enregistré des œuvres de Lassus, Arcadelt et Haendel (Samson). Récemment, il a créé le rôle d’Apollon dans Io, un opéra-ballet inachevé de Rameau, avec Opera Lafayette à Washington et à New York. www.maximemelniktenor.com 

Diplômé de Sciences-Po Paris en 2004, Olivier Coiffet se tourne ensuite vers la musique. Formé à la Maîtrise de Fourvière à Lyon, puis au Conservatoire supérieur de Paris, il est apprécié pour le soin qu’il porte à la déclamation et au drame. Ses interprétations engagées des évangélistes dans les Passions et oratorios de Bach lui valent de nombreuses invitations, notamment en Suisse, Pologne, Grande-Bretagne, Allemagne et au Luxembourg. Il se consacre également au lied et à la mélodie, de Mozart à Berg. Trois de ses enregistrements solistes paraissent en 2024 : Cantico amoroso avec La Fenice et Jean Tubéry, des mises en musique de Ronsard avec Doulce Mémoire et Denis Raisin-Dadre, et Da pacem, Domine (œuvres de Schütz) avec le Ricercar Consort et Philippe Pierlot.

Formé aux Conservatoires de La Haye et de Strasbourg, Leandro Marziotte remporte le Concours Händel de Göttingen (2014). Également finaliste du Concours de contre-ténors de Lugano (2011), il se produit régulièrement en tant que soliste avec la Cappella Mediterranea, Le Poème Harmonique, les Scherzi Musicali, le Stuttgarter Barockorchester… sous la direction de Leonardo García Alarcón, Vincent Dumestre, Nicolas Achten, Jörg Halubek, Matthias Maute… Il enregistre pour Sony Music et Harmonia Mundi (cantates de Bach), et pour le Label Arcana (cantates baroques napolitaines inédites). Il chante en soliste dans les plus grands théâtres de Buenos Aires, Rio de Janeiro, São Paulo, Montevideo, Mexico, Bogotá, Saint-Pétersbourg, Montréal… www.leandromarziotte.com 

Après avoir chanté, dès l’âge de six ans, dans les productions Jeune Public de l’Opéra Bastille, Mélodie Ruvio obtient une Licence de lettres, langue et civilisation espagnoles, puis un diplôme de chant. Affectionnant tout particulièrement le répertoire baroque, elle pratique assidûment l’oratorio : Gloria et Nisi Dominus de Vivaldi, Cantates, Passions et Messe en si mineur de Bach, Messie et Te Deum d’Utrecht de Haendel, Stabat Mater de Pergolèse, Requiem de Mozart, Elias de Mendelssohn… sous la baguette de Jérémie Rhorer, Paul Agnew, Marc Minkowski… Elle chante aussi pour les Festivals de Saint-Céré, Aix-en-Provence, Salzbourg, et les opéras de Bordeaux, Massy, Saint-Étienne, Montpellier, Rouen, Luxembourg, Bucarest… www.melodieruvio.com

D’origine franco-marocaine, Hanna Bayodi-Hirt grandit en Suisse et étudie les lettres classiques avant de se consacrer au chant. Elle se forme au Conservatoire de Paris, où Emmanuelle Haïm l’initie au répertoire baroque. Elle est aujourd’hui recherchée par de nombreux ensembles et chefs spécialisés, parmi lesquels William Christie, Emmanuelle Haïm, Patrick Cohen-Akénine, Philippe Pierlot, Hervé Niquet, Jordi Savall et Alessandro de Marchi. Elle s’est produite sur les scènes les plus prestigieuses d’Amsterdam, Paris, Barcelone, New York… ainsi qu’aux festivals de la Chaise-Dieu, d’Ambronay, Fontevraud… Elle est régulièrement invitée à se produire lors de La Folle Journée (à Nantes, Varsovie et Iekaterinburg), ainsi qu’à l’Utrecht Oude Muziek Festival.

La soprano israélo-néerlandaise Keren Motseri étudie le violoncelle et la biologie avant de décrocher une maîtrise à l’Académie nationale néerlandaise d’opéra. Elle s’est imposée depuis lors comme une soprano polyvalente très recherchée, avec un répertoire allant de la Renaissance au XXI^e siècle, tant au concert qu’à l’opéra. Les dernières saisons ont été marquée par une tournée avec l’Ensemble Modern et Enno Poppe dans Abschiedsstücke de Wolfgang Rihm, une cantate de J.-S. Bach pour soprano solo sous la direction de Matthias Pintscher à Berlin, l’opéra Into the Little Hill de George Benjamin (sous sa direction), la Messe en si de J.-S. Bach sous la direction de Peter Whelan et la Passion selon saint Matthieu avec le Jerusalem Baroque Orchestra. www.kerenmotseri.com